La vache Normande
On dit que les vikings, avec leurs drakkars, auraient emmené cette vache lors de leur invasion de la Normandie.
Anciennement nommée la Contentine, issue de races locales comme la Cauchoise, l’Augeronne, la Mayennaise et la Brayonne. Même si la vache Normande est la troisième race laitière en France, elle est aussi bonne laitière que bouchère : son lait sert à fabriquer le célèbre Camembert mais aussi le Livarot, le Pont l’évêque ou le Pavé d’Auge. Sa viande persillée est très appréciée des amateurs.Les animaux mâles peuvent être valorisés aussi bien en veaux de boucherie, qu’en Jeunes Bovins ou qu’en bœufs. C’est une race mixte.
Elle possède de grosses mamelles et une grande taille.
Selon la couleur qui domine, la vache sera dite caille, blonde ou bringée.
- Robe « Caille » : fond blanc parsemé de taches de couleur
- Robe « Blonde » : une grande tache couvre presque tout le corps de la vache, de couleur blonde. Le ventre (sous la vache) reste blanc.
- Robe « Bringée » : une grande tache couvre presque tout le corps de la vache, de couleur bringée. Le ventre (sous la vache) reste blanc.
La race normande est aussi caractérisée par une tête blanche avec le plus souvent des tâches autour des yeux (« lunettes ») et au mufle, qui lui confèrent une résistance exceptionnelle à l’ensoleillement.
Son effectif, menacé dans les années soixante, compte aujourd’hui près de 372 115 têtes dans plus de quarante départements français. On dénombre en Colombie près de 1,7 million de vaches normandes croisées zébu dont 800 000 pures normandes. Ce sont les marchands de café, vers 1850, qui les ont introduites pas bateau au départ du Havre.
Hauteur au garrot femelles : 144 cm
Hauteur au garrot mâles :
Poids adulte femelles : 700 à 800 kg
Poids adulte mâles : 900 à 1 100 kg
Concours régional de la race normande
La traite manuelle. Ca c’était avant !
Tous droits réservés : photo : Bruno Compagnon