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C’est quoi une vache ?

La vache est l’un des animal les plus utilisés par l’homme et ce depuis très longtemps.
Elle est surtout exploitée pour le lait qu’elle donne mais également pour sa viande. Elle fut énormément utilisée pour le travail de la terre également (charrues,…) et le transport de charrettes qu’elles tiraient grâce à leur force extraordinaire.
Les vaches ont la particularité d’avoir 4 estomacs. C’est un ruminant, elle arrache l’herbe qu’elle avale directement sans la mâcher. Ensuite elle régurgite et mastique.
Le mâle de la vache est le taureau, le petit de la vache est le veau (la génisse pour la femelle et le taurillon pour le mâle.
Une autre particularité est qu’elles ont deux cornes sur la tête et des sabots.

Classe : Mammifères
Ordre : Les herbivores
Famille : Les bovidés
Genre : Bos
Habitat : Pâtures
Régime Alim. : Herbivore
Alimentation : Herbes
Reproduction : Placentaire
Poids : 600 à 800 kg
Taille : 1m20 à 1m50
Longevité : 20 ans en moyenne
Vitesse : 25km/h

Reproduction

Comme pour toutes les femelles des mammifères, les fonctions de reproduction de la vache sont caractérisées par un cycle. Il dure en moyenne une vingtaine de jours pour cette espèce. Au début de celui-ci, l’appareil génital libère un ovule qui ne peut être fécondé qu’à un moment précis du cycle, peu après ce que l’on appelle souvent la “période des chaleurs”. Si l’ovule est fécondé, le cycle est interrompu et la vache donnera 9 mois plus tard naissance à un veau. Si l’ovule n’est pas fécondé, il est éliminé du corps de la vache et le cycle recommence.

Vers l’âge de 18 mois, la génisse peut être mise en présence du taureau. Un ou deux taureaux suffisent à la reproduction du troupeau. Cependant, depuis les années ‘60, les éleveurs recourent de plus en plus à l’insémination artificielle. Et aujourd’hui, de nombreux taureaux sélectionnés pour leur qualité de reproduction sont élevés dans des centres spécialisés (Ciney, Mons).

Une fois récoltée, la semence du taureau (sperme) est diluée et placée dans des paillettes. Celles-ci sont ensuite congelées à une température très basse (environ – 200°C). Elles peuvent être conservées durant plusieurs années.

Au moment où elle peut être fécondée, la vache reçoit la semence du taureau sélectionné par l’éleveur. L’insémination est réalisée sans douleur, à l’aide d’un tube d’insémination qui dépose le sperme contenu dans la paillette à l’entrée de l’utérus. Grâce à cette technique, un seul taureau peut avoir plus de 100.000 descendants à des kilomètres de distance…

Gestation

La durée de gestation est d’environ neuf mois, comme chez la femme. En règle générale, la vache donne naissance à un seul veau par portée.

Vêlage

En raison de la musculature très développée de leur veau, les vaches viandeuses éprouvent souvent des difficultés à mettre bas. Dès lors, on recourt de plus en plus fréquemment à la césarienne (90 % pour la race Blanc-Bleu). Cette intervention, effectuée par le vétérinaire, consiste à pratiquer une ouverture sur le flanc gauche de la vache afin d’extraire le veau de manière beaucoup moins douloureuse pour la mère.
En race laitière, le vêlage est la plupart du temps naturel, même si une surveillance et une assistance de l’éleveur sont souvent nécessaires.

Allaitement

Dès la naissance du veau, les mamelles de la vache sécrètent du lait. On oblige le veau à boire le premier lait appelé colostrum, car il est très riche en vitamines et en anticorps. Une période de lactation se limite à environ 300 jours par an à partir du vêlage.
Ensuite, pendant deux mois, la vache est tarie. Elle n’a pas de lait et peut ainsi reconstituer ses forces avant la mise bas et la lactation suivantes. Une bonne vache laitière donne en moyenne 30 litres de lait par jour.
Les races viandeuses ont, quant à elles, été sélectionnées pour produire beaucoup de viande. La production de lait est dès lors un critère moins important dans le choix des animaux reproducteurs. Une vache viandeuse ne donne en général qu’une dizaine de litres de lait par jour.
De plus en plus souvent, les vaches viandeuses sont laissées avec leur veau à la prairie. Elles ne sont plus traites et on laisse le veau têter. On parle alors de vaches allaitantes et de veaux au pis.

La vache, femelle de l’espèce bovine, est élevée pour la production de lait ou de viande. La vache est la femelle du taureau et donne naissance au veau ; elle occupe une place importante dans les différentes mythologies, ainsi que dans l’économie de nombreux pays.

Morphologie et comportement de la vache

La taille et le poids de la vache varient en fonction des races, de 1 m à 1,40 m de hauteur au garrot, et de 250 à 800 kg. Elle porte des cornes creuses, de part et d’autre du chignon. Le front, bombé, se poursuit par le chanfrein, qui va de la ligne des yeux jusqu’au mufle. La mamelle forme un pis, outre de lait située sous le ventre et en arrière. Elle est constituée par quatre glandes mammaires enfermées dans une même poche protectrice. Les trayons en forme de doigts de gant qui permettent au veau de téter mesurent de 5 à 10 cm de long et 2 à 3 cm de diamètre.
La vache est un animal d’une grande sensibilité. Elle possède une bonne faculté d’attention et une mémoire développée, remarquable notamment dans les cas de transhumance. Elle s’exprime par son beuglement ou mugissement, dont les nombreuses variations peuvent dire la souffrance, la faim, la soif, l’appel d’un veau ou d’une congénère. Dans le troupeau s’établissent des relations d’affinité et des phénomènes de dominance. La « vache-maîtresse » s’impose en donnant des coups aux autres. La domination s’exprime par divers signes tels des mouvements de tête. L’agressivité, qui reste faible, est recherchée notamment chez les vaches espagnoles, pour la course landaise. La vache passe le plus clair de ses journées à ruminer : cette activité l’occupe de huit à douze heures par jour.

Alimentation des vaches

La vache absorbe quotidiennement de 60 à 100 l d’eau, et de 50 à 80 kg de nourriture, qu’elle mélange à une salive abondante. L’alimentation varie en fonction du type d’élevage. En hiver, elle se compose principalement de fourrages conservés, et en été d’herbes pâturées. Les bovins français consomment essentiellement de l’herbe, du foin, du maïs-fourrage, des betteraves fourragères et de la luzerne. La France est le pays européen où la tradition herbagère demeure la plus ancrée.
quatre grands types de vaches : les vaches laitières, les vaches allaitantes ou vaches à viande, les races mixtes et les rustiques. L’expression « vaches de réforme » désigne les vaches abattues pour production insuffisante, stérilité, troubles infectieux, troubles de locomotion, etc. L’âge moyen d’une vache laitière de réforme est compris entre 5 et 8 ans. Les vaches allaitantes (à viande) sont abattues entre 8 et 15 ans.

Cinq races seulement (sur 45 recensées) représentent 85 p. 100 du cheptel bovin français : la Prim’Holstein, la Charolaise, la Normande, la Montbéliarde et la Limousine. Avec une moyenne de 28 têtes par éleveur, le cheptel national représente près de 8,5 millions de têtes.

Les vaches laitières sont destinées à la traite ; elles sont à cet effet séparées de leur veau dès le premier vêlage. Elles donnent ensuite naissance, en théorie, à un veau chaque année. La lactation commence après chaque vêlage et se poursuit jusqu’à environ deux mois avant la naissance suivante. L’alimentation des vaches laitières consiste en une ration de base composée de fourrages cellulosiques (herbe, foin, ensilage, selon la saison) à laquelle on ajoute, selon chaque animal, une ration complémentaire d’aliments concentrés (céréales, tourteaux, …). Depuis la mise en place des quotas laitiers en 1984, le cheptel des vaches laitières en France est passé de 7,5 à 4 millions de têtes (en moyenne 33 têtes par exploitation). Les races « laitières spécialisées », comme La Prim’Hostein ou la Montbéliarde, produisent jusqu’à 10 000 l de lait par an.

Les quatre grandes races « à viande », élevées uniquement pour la production de veaux de boucherie et d’élevage, sont la Charolaise, la Blonde d’aquitaine, la Limousine et la Maine-Anjou. Plus « rustiques », la Gasconne, la Parthenaise ou la Bazadaise ont su également s’imposer.