La vache Blanc bleu
En Belgique, berceau de la race, la blanc bleu représente 50 % du cheptel, soit environ 1 083 000 têtes. Généralement élevée en race à viande en Europe du Nord (là où les conditions climatiques et de qualité de fourrage se rapprochent de sa Belgique natale) elle est souvent utilisée en croisement ailleurs. Cette race est issue d’une population bovine hétérogène au cours du xixe siècle. À cette époque, des croisements avec des taureaux shorthorn importés d’Angleterre sont effectués. Au début du xxe siècle, un début de sélection vise à uniformiser la population en améliorant la production laitière et la conformation de carcasse à l’abattage. La Première Guerre mondiale arrête les projets, qui reprennent en 1919. L’objectif est d’obtenir une race capable de produire 4 000 litres de lait par lactation au taux butyrique de 3,5 %, tout en ayant une musculature apte à donner des carcasses bien valorisées.
La race mixte périclite, difficilement maintenue par une poignée d’éleveurs (la race française bleue du nord est très voisine de la BBB mixte). Sur la majeure partie du troupeau, la sélection est accentuée vers la capacité musculaire des taureaux d’abord, des vaches ensuite. La race connue sous le nom de vache de moyenne et haute Belgique devient blanc bleu belge en 1973.
En France, la race a été introduite dans les années 1970. En 1989, un registre généalogique a été ouvert. En 2005, la population est en 2014 de 17 407 animaux.
Hauteur au garrot femelles : 132 cm
Hauteur au garrot mâles : 144 cm
Poids adulte femelles : 700 à 800 kg
Poids adulte mâles : 1 000 à 1 200 kg
Tous droits réservés : photo : Bruno Compagnon